Dans l’air

in situ sound installation: music generated by weather data

 

/ Press

/ EN

Tune the music to its context.

Using a program that extracts weather data from Sherbrooke, the generated music will find its parameters (duration, pitch, intensity, timbre, etc…) modified by the weather parameters: a kind of mapping coming from the air.

Another parameter that change the music is the time: the progress of the day present different scenes that are the canvas on which the parameters drawn from the air will come to influence. So a storm in the morning is making the sound window sound differently than a storm at nightfall, just as a sunny morning should sound differently than a sunny late afternoon. In the same way, music can very well see itself changed if it evolves during a weekday or a weekend day.

The nature of the sounds are sometimes really electronic or sometimes . I seek this alliance, in addition to the correlation between music and weather / time, in order to give a more human character to a music which, like us, undergoes the vagaries of the day, the weather and time which passes by.

The goal is really to create an installation offering a music in accordance with the direct environment, its precise context. In addition to the conceptual side of this installation, I would like to engage the surrounding population, perhaps making them want to come and listen to the music on a particularly hot, particularly cold, particularly humid day, or during a storm.

/ FR

Accorder la musique à son contexte. Cela pourrait être le but avoué de l’installation créée au centre Sporobole.

À l’aide d’un programme qui extrait les données météorologiques de Sherbrooke, la musique générée retrouve ses paramètres (durée, hauteur, intensité, timbre, etc…) modifiés par les paramètres météorologiques : une sorte de mapping venant de l’air.

Un autre paramètre qui modifie la musique est l’heure : l’avancement de la journée présente des tableaux différents qui sont les canevas sur lesquels les paramètres tirés de l’air viennent influer.

Alors, une tempête au matin fait sonner la vitrine sonore différemment qu’une tempête à la tombée de la nuit, tout comme un matin ensoleillé doit «sonner» différemment d’une fin d’après-midi ensoleillée. De la même manière, la musique peut très bien se voir changée si elle évolue pendant un jour de semaine ou un jour de fin de semaine : un lundi n’aura jamais la même saveur qu’un dimanche !

La matière sonore est à la fois tirée de sons à la facture très électronique, de sons microphoniques, de sons pouvant éveiller une identité visuelle, mais aussi de sons très anecdotiques appelant la quotidienneté (moteurs, radios, etc.). Je recherche cette alliance, en plus de la corrélation entre la musique et la météo / l’heure, afin de donner un caractère plus humain à une musique qui, comme nous, subit les aléas de la journée, de la météo et du temps qui défile.

Le but est réellement de créer une installation proposant une musique en accord avec l’environnement direct, son contexte précis. En addition au côté conceptuel de cette installation, je veux engager la population environnante, lui donnant l’envie de venir écouter quelle serait la musique pendant un jour particulièrement chaud, particulièrement froid, particulièrement humide, ou pendant un orage par exemple.